Voici quelques plantes que vous rencontrerez peut-être mais qui, bien que souvent vivaces, ne sont pas visibles toute l'année.
A gauche, l'Isopyre Faux Pigamon, une des premières fleurettes à éclairer le saliga de février à avril. A droite, une des deux ou trois espèces de violettes fleurissant de février à mai.
A gauche, l'Oxalis Petite Oseille, fleuri en avril-mai, dont les feuilles font penser à un trèfle. A droite, l'Ancolie Commune, fleurie en avril-mai. Il vous faudrait aller beaucoup plus haut pour trouver l'Ancolie des Pyrénées.
A gauche, le Lamier Jaune, fleuri d'avril à juillet. A droite, le Lamier Maculé, dont les feuilles sont souvent barrées de blanc, avant et après la floraison qui a lieu d'avril à octobre.
A gauche, la Dentaire pennée, fleurie en avril ici, mais qu'on rencontre plutôt dans les hêtraies un peu plus haut. A droite, l'Ornithogale en ombelles (ou Dame d'Onze heures) dont les fleurs, éphémères, apparaissent début mai.
A gauche, la Julienne des Dames, agréablement parfumée, fleurie de mai à juillet. A droite, le Millepertuis Androsème, fleuri de juin à août.
A gauche, une Orobanche, plante parasite, fleurie de mai à août. Sa détermination est facilitée par l'observation de la plante voisine. Ici, probablement Orobanche du Lierre.
A droite, un champignon, la Pézize Veinée, souvent au pied des sureaux, en avril.
A gauche, le Géranium sombre (ou G.livide), fleuri fin avril dans les lieux humides (bermes, prés, lisières...). A droite, le Compagnon rouge, ou Silène dioïque, fleuri d'avril à août.
A gauche, la Dorine à feuilles opposées (ou Cresson doré), toute petite plante à fleurs sans pétales mais à 4 sépales jaunes, qui forme un couvre-sol dès le mois de mars en bordure du Jaga. A droite, le Cresson de fontaine, les pieds dans l'eau. Consommation dangereuse dans les zones d'élevage ovin.
Si on ne sait pas vraiment pourquoi notre gave s'appelle "le Saison", les gens d'ici s'accordent pour dire que son nom en Souletin, "Uhaitza" vient très probablement de la contraction des deux mots "ur" (eau) et "gaitz" (violent,impétueux)... Ce qui explique le changement constant des rives à la merci d'une crue et l'approximation de la cartographie, certaines parcelles pouvant être amputées, noyées, voire passées de l'autre côté de l'eau ! Mais si le gave emporte parfois des morceaux de prairie, il ne laisse souvent de l'autre côté que des bancs de galets...
Au fil des années, et si une nouvelle crue violente lui en laisse le temps, le secteur, nu au départ, va se végétaliser. Ce sera d'abord une strate herbacée partant de graines ou boutures apportées par de petites crues: graminées diverses, armoise, mélilot, renouée... Les mieux adaptées résistent et s'installent, les autres dépérissent et disparaissent. Peu à peu, apparaissent les arbustes, saules drapés, buddleias, qui vont étouffer une partie des plantes basses mais laisser passer un frêne, un peuplier ou un saule "blanc" ... départ d'une nouvelle saligue (ici, on dit "saliga") qui jouera son rôle de frein, de zone d'expansion, d'éponge et de protection des rives lors des prochaines crues.
Voici donc quelques-uns de ces locataires, temporaires peut-être, du banc de galets...
A gauche, le Tussilage, fleurissant de février à avril ici, en bas. Les feuilles n'apparaissent que plus tard. A droite, l'Armoise de Verlot qui, à défaut de jolies fleurs, offre un couvert assez dense.
A gauche, le Mélilot Blanc, plante annuelle, mais généreuse en graines, lesquelles germent dès le printemps. Epis de petites fleurs blanches de juin à septembre.
A droite, une autre annuelle, la Balsamine de Balfour, fleurissant de juin à octobre. Comme chez sa grande soeur, la Balsamine de l'Himalaya, la capsule contenant les graines éclate au moindre contact, projetant celles-ci alentours.
A gauche, le Sisymbre des Pyrénées, vivace ou bisannuelle, offrant en avril-mai de gros bouquets d'un jaune éclatant.
A droite, un des nombreux Sèneçons dont la détermination exacte pose souvent problème... S.aquatique, S.erratique?
A gauche, le Réséda Jaunâtre, plante bisannuelle, à petites fleurs vert jaunâtre de juin à septembre.
A droite, l'Epilobe Hirsute, vivace, fleurissant de juin à septembre.
A gauche, la Salicaire Commune, vivace affectionnant les fossés et zones humides. Grappe de fleurs rouge violacé de juin à septembre.
A droite, la Saponaire Officinale, vivace à fleurs roses, parfumées, qui s'épanouissent de juin à octobre. Une fleur frottée entre les mains mouillées produit une mousse comme le savon.
A gauche, le Saule Drapé qui montre en mars-avril des chatons mâles ou femelles sur deux arbres différents.
A droite, la Renouée Persicaire, reconnaissable à la tache brune sur les feuilles.
A gauche, la Morelle Noire, dont les fleurs... blanches s'épanouissant de juin à octobre, donnent des baies... noires, toxiques.
A droite, la Scrofulaire à Oreillettes, fleurissant de juin à septembre.
A gauche, le Souchet Vigoureux, vivace d'origine sud-américaine, largement répandue par endroits.
A droite, le Séséli Libanotis, aux feuilles assez reconnaissables.
A gauche, le Populage des marais, vivace de taille modeste, à belles fleurs jaune brillant, poussant dans les écoulements d'eau, la bordure des ruisseaux.
A droite, l'Onagre bisannuelle, plus largement répandue sur les bermes et terrains vagues en aval.
Dernières nouvelles du sentier: découvertes, modifications....
Dernière modification à cette page le 29-sep-17